Aujourd’hui mardi 3 mars, Journée mondiale de la vie sauvage : halte au braconnage !
« Il est temps de prendre au sérieux les crimes contre la faune et flore. » Célébrée ce mardi 3 mars 2015, la Journée mondiale de la vie sauvage est placée sous le signe de la lutte contre le braconnage. Depuis 2013, cette manifestation est organisée chaque 3 mars afin de commémorer la signature, le 3 mars 1973 à Washington (États-Unis), de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites).
Cette année, l’Organisation des Nations unies (ONU) appelle donc les États, les organisations de défense de l’environnement et les citoyens du monde entier à prendre conscience des dangers du braconnage. « Le commerce illégal de la faune et de la flore menace non seulement des espèces emblématiques mais aussi beaucoup d’autres, souvent inconnues de l’opinion publique, relève John E. Scanlon, le secrétaire général de la Cites. Il affecte également les populations humaines, leurs moyens de subsistance et leur sécurité. »
« La situation est grave, assure M. Scanlon dans une allocution mise en ligne fin février (https://www.youtube.com/watch?v=EFiSjuXI4K4&feature=youtu.be). Nous devons combattre le braconnage, le transport et le commerce illégaux de la faune et de la flore avec les mêmes outils, les mêmes moyens et les mêmes sanctions que ceux mis en œuvre dans la lutte contre d’autres crimes comme le trafic de drogue ou d’êtres humains. »
« S’appuyant sur une demande accrue, le braconnage profite souvent de la corruption et de la faiblesse des gouvernements,renchérit dans un communiqué le diplomate sud-coréen Ban Ki-moon, actuelsecrétaire général des Nations unies. Ces trafics aux mains de réseaux criminels et de groupes armés sapent l’état de droit, dégradent les écosystèmes et constituent un obstacle majeur aux efforts des communautés rurales et des peuples pour gérer durablement leurs ressources naturelles. Éradiquer le braconnage est crucial pour la conservation mais aussi pour l’établissement de la paix dans des zones troublées où les conflits sont alimentés par ces activités. »
« Alors que nous célébrons la beauté et la diversité de la vie sauvage, agissons en tant que citoyens et consommateurs pour mettre fin à ces trafics et garantir l’avenir des animaux et des plantes sauvages comme le nôtre, conclut M. Scanlon. Nous savons ce qu’il faut faire, alors agissons ensemble pour y parvenir ! »
Pour en savoir plus : http://www.wildlifeday.org